mardi 12 février 2013

UN CABARET DISCREPANT A NE PAS MANQUER


Lettrisme's not dead ! On ne cesse ici et là de le répéter, non par quelques révérences à une période héroïque qu'il serait bien vain de vouloir singer même de manière appliquée, mais tout simplement parce qu'aujourd'hui encore des aventuriers y trouvent les armes indispensables pour mener de nouvelles batailles culturelles. Et ce n'est pas la moindre satisfaction que de voir ce mouvement d'avant-garde, si longtemps minoré, nous revenir par des voies toujours plus surprenantes. Olivia Grandville poursuit ainsi son travail de mise en mouvement des propositions lettristes dans le domaine chorégraphique sous la forme cette fois-ci d'un cabaret discrepant au Théâtre de la colline (jusqu'au 16 février). Le résultat est visiblement une réussite comme en témoigne la chronique enthousiaste de François Poyet (http://lettrisme.typepad.com/lettrismofficialxxi/2013/02/a-venir-une-chronique-de-f-poyet-sur-le-cabaret-discr%C3%A9pant.html). Mention spéciale au Nouvel Observateur qui semble deviner derrière la rigueur quelque peu austère des textes et manifestes cette fenêtre ouverte vers un plaisir non dissimulé et une jubilation qui déborde à chaque implique/réplique d'Apologie d'un personnage unique ou de la Marche des jongleurs :
"Ce "Cabaret discrépant" est un moment de fantaisie et de drôlerie qui tranche vaillamment avec la prétention et l’ennui souvent diffusés par les spectacles de danse dite "contemporaine". Il n’y avait que des danseurs-acteurs dotés de beaucoup de tempérament pour porter haut la bannière de l’absurde et du comique."

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